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La santé par les ondes, et les champs magnétiques

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1_Orchidée_rare.jpgEn plein débat sur les effets (éventuellement nocifs) des ondes électromagnétiques dans lesquelles nous baignons tous, on apprend soudain que les lignes électriques à haute tension favorisent... la biodiversité. C'est même démontré, en tout cas en Ile de France, où deux botanistes du Muséum ont recensé les espèces végétales qui prolifèrent sous les pylônes d'EDF: ils y ont débusqué de nombreuses plantes rarissimes - voire même en cours de disparition -, comme par exemple plusieurs orchidées locales.«On peut citer l'Orchis militaire, l'Ophrys bourdon ou l'Orchis homme-pendu», précise la spécialiste Clémence Salvaudon. Cette découverte est d'autant plus insolite qu'elle coïncide avec la déclaration solennelle de sept scientifiques, accusant l'Afsset (Agence française de Sécurité sanitaire de l'Environnement et du Travail) d'avoir «trompé le public et bafoué l'expertise sanitaire». Ceci en interprétant à sa guise, dans ses communiqués, le travail des dits experts, qui avaient notamment conclu à l'innocuité des fréquences émises par les lignes haute tension.

 

2_Vaches_Haute-tension.jpgAu nom du principe de précaution - et sans doute pour se faire pardonner d'être parfois indulgente face aux intérêts des labos pharmaceutiques -, l'Afsset avait ainsi réclamé la création d'un «corridor d'exclusion de 100 mètres» le long des lignes à très haute tension. En effet, si les courants électriques - alternatifs et de haut volt - étaient nocifs, on ne comprendrait pas pourquoi les espèces vivantes - pas seulement les orchidées et autres plantes sauvages, mais aussi la petite faune des rongeurs ou des batraciens - affectionneraient la proximité des câbles. Sans compter les oiseaux qui se posent dessus... Mais l'explication est simple, car le dessous des lignes électriques est un havre de paix: «Sous ces lignes, on trouve un milieu ouvert, protégé de l'urbanisation, bénéficiant de la lumière, exempt des cultures intensives et de leurs pesticides», dit Philippe Bardin, du Muséum.

3_Tchernobyl-Arte.jpgTiens, cela nous rappelle... Tchernobyl. En voici bien une, de zone inhabitable, avec toute sa radioactivité résiduelle un quart de siècle après l'accident! Pourtant, nous a montré un récent documentaire d'Arte, malgré les neutrons, la vie sauvage n'y avait - de mémoire humaine -, jamais été aussi proliférante. Le gigantesque no man's land est étonnamment luxuriant, grouillant de vie. Le grand et le petit gibier y pullulent comme jamais. Dans les parages de la centrale nucléaire explosée, et parfois au cœur même de la ville fantôme de Pripiat, on voit gambader ces rarissimes chevaux sauvages dits «de Przewalski». Toute cette flore, toute cette faune, s'épanouissent-elles du seul fait de la radioactivité et du plutonium ambiant? Que non pas! concluait le documentaire d'Arte. En fait, ce que ces plantes et ces animaux saluent, c'est... le départ forcé des êtres humains.

 

4_Aimants_cerveau.jpgAlors, oui ou non, les ondes et rayonnements électromagnétiques sont-ils bon pour la santé? Eh bien, ça dépend... De quoi? On n'en sait rien. Mais, pour en revenir aux humains, signalons qu'une toute nouvelle thérapeutique de la dépression nerveuse est en train d'apparaître: la «stimulation transcrânienne par des champs magnétiques». L'application d'électroaimants sur le crâne semblerait donner des «résultats encourageants». Méfions-nous tout de même, car ou nous avait déjà fait le coup avec les «baquets électriques» de Mesmer, ou avec les crèmes et eaux minérales radioactives, au radium ou au thorium.

 

 


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